Parce que lui ça l'fait marrer ses filles qu'on prend égarées.
Ça le ferait rire si la coke n'scintillerait pasdans son sang égratiné.
Ses nanas, abandonnées là.
Toujours à croire aux amours qu'on a arrêté d'oublier.
Et qui restent accrochés au fond des peines usées.
Ses filles de joies sans vies ni fois. Qui survivent ici bàs.
J'les vois sourire, aguicheuses jusqu'au bout des lèvres gercées par le froid. Éclairées par les phares. Le corps échoués sur les trottoirs.
Écoeurées depuis longtemps par les vieux désabusés qui finiront la nuit sans remords.
Alors qu'une fois encore, les coeurs viennent d'être niqués sans effort.
Aux milieux des nuits d'orgies, aux creux des cris l'autre oublit leurs vies meutries.
Il regarde peut être avec envie ses filles déjà anéantit.
Qui silencieusement implorées.
Puis les passes durement passent.
Doucement elles observent. Comptant les heures du calvaire.
Alors que lui observent tranquillement ses loques du temps.
Saisi d'un désir violent, il s'avance.
Sachant qu'il possèdent ses écorchées.
Mortes ou vivantes.
Chantez votre innocence, si il est toujours possible.
Elles meurent en souffrance.
Pendant qu'eux s'endorment aux parfum de leurs silence.
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